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IV.

Ô Christ ! ta parole suave
Apaise les plus cruels maux,
Mon cœur est moins triste et plus grave
Lorsqu’il se répète tes mots ;
Mais l’âme jeune est torturée
Et se dit toujours : y a-t-il ?
Et son raffinement subtil
La rend faible et décolorée.

Il faut bien ton regard divin
Pour rassurer le cœur moderne,
Il faut ta main de médecin
Pour panser la blessure interne ;
… Il faut, quand tout se tait, le soir,
Porter ses rêves en parcelles,
Ses troubles, ses doutes rebelles,
Et venir près du lac s’asseoir !