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CORRESPONDANCE

ou analogues ! Des femmes jeunes, des jeunes filles, des adolescents, des jeunes gens et même des hommes intelligents et cultivés, aussi bien d’ailleurs que des gens du peuple, trouvaient du plaisir et une réelle satisfaction à donner le fouet à d’autres gens qui étaient heureux de le recevoir.

De plus, ces hommes et ces femmes, ces jeunes gens et ces jeunes filles, aussi contents de recevoir une énergique fessée que de la donner, étaient beaucoup plus nombreux qu’on pouvait le croire.

Cette constatation me réhabilitait à mes propres yeux et me fortifiait dans cette idée fixe de trouver une ou deux jeunes filles d’une vingtaine d’années, ayant vraiment comme moi le goût et la passion de la flagellation active et passive, et d’autre part assez hardies, assez vigoureuses et d’esprit assez large pour m’administrer, même malgré moi, la correction manuelle longue et sévère que je désirais et dont j’avais un si grand besoin.

J’ajoute qu’il me paraîtrait aussi ridicule qu’odieux de demander un service semblable à une mercenaire quelconque.

Autant j’accepterais volontiers et avec plaisir une fessée aussi rude, aussi forte et aussi prolongée qu’on voudra, de la main d’une jeune fille ou d’une jeune femme, hardie et vigoureuse que je connaîtrais et qui me serait sympathique, autant j’aurais une invincible répugnance à donner ou recevoir une correction même légère de quelqu’un qui me serait antipathique.

Pour moi, en effet, la flagellation — ou pour parler