Page:Ibsen - Les Soutiens de la société, L’Union des jeunes, trad. Bertrand et Nevers, 1902.djvu/321

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
309
L’UNION DES JEUNES

hejre. — Pourquoi pas ?

fieldbo. — Parce qu’il sera alors d’un âge équivoque.

hejre. — Alors il se mettra à la tête d’une Union de gens équivoque. C’est là ce que veut dire Lundestad. Il est là-dessus de l’avis de Napoléon : « Les gens équivoques sont ceux dont on fait les hommes politiques. » Hé ! hé.

fieldbo. — Notre union, à nous, subsistera et continuera d’être l’Union des jeunes. Quand Stensgard a été porté en triomphe par la foule au milieu des acclamations et de l’enthousiasme de la foule le jour de la liberté, il a dit : « L’Union des jeunes a un pacte avec la Providence. » Je crois que monsieur le pasteur ici présent approuvera cette parole.

bratsberg. — Je le pense aussi, mes amis. Car, en vérité, nous avons agi comme des fous, mais de bons anges veillaient sur nous.

lundestad. — Dieu merci, les anges étaient même au milieu de nous.

aslaksen. — Oui, grâce à nos circonstances locales, monsieur Lundestad.


FIN DE L’UNION DES JEUNES