poste de rédacteur des informations au journal d’Aslaksen.
bratsberg. — Cela me fait plaisir.
hejre. — Et tu comprends toi-même que les nombreuses occupations…
bratsberg. — Bien, bien, mon vieil ami, je puis attendre.
madame rundholmen (à Thora). — Oui, j’ai vraiment pleuré toutes mes larmes pour ce méchant homme, mais maintenant je remercie Dieu de m’avoir donné Bastian ; quant à l’autre, il est faux comme l’écume de l’eau. C’est un abominable fumeur avec cela, et puis il lui faut tous les jours des petits plats, il est gourmand, c’est un véritable cheval à nourrir
la servante. — Monsieur est servi.
bratsberg. — Je vous remercie tous, tant que vous êtes, mes amis ; monsieur le propriétaire Lundestad, vous restez avec nous et vous aussi, monsieur l’imprimeur Aslaksen.
ringdal. — Ce ne sont pas les sujets de toasts qui manqueront.
hejre. — Non, certainement. On pardonnera à un vieillard s’il se réserve de porter des toasts aux chers absents.
lundestad. — Un absent revient, monsieur Hejre.
hejre. — L’avocat ?
lundestad. — Oui, remarquez bien cela, messieurs, dans dix ou quinze ans, Stensgard sera député ou ministre, peut-être tous les deux.
fieldbo. — Dans dix ou quinze ans ? Mais alors il ne pourra plus être à la tête de l’Union des jeunes.