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L’UNION DES JEUNES
Scène VIII
Les mêmes, HELLE, THORA, RAGNA
helle. — Voyez, mademoiselle, c’est l’avocat Stensgard.
thora. — Alors je ne vais pas plus loin. Bonne nuit, Ragna ! Bonne nuit !
helle et ragna. — Bonne nuit ! Bonne nuit !
(Ils s’en vont.)
thora (s’approchant). — Je suis la fille du maître de forges Bratsberg, et j’ai une lettre de mon père pour vous.
stensgard. — Pour moi ?
thora. — Oui la voici.
(Elle veut s’éloigner.)
fieldbo. — Puis-je vous accompagner ?
thora. — Non, merci ; ne m’accompagnez pas. Bonne nuit.
(Elle s’en va.)
stensgard (Il lit près d’une lanterne). — Qu’est-ce que cela veut dire ?
fieldbo. — Mais, mon cher, que t’écrit le chambellan ?
stensgard (éclatant de rire). — Je ne m’attendais pas à celle-là !
fieldbo. — Dis-moi donc…
stensgard. — Un triste sire, ce chambellan !
fieldbo. — Tu oses !