hialmar, agité, à voix basse. — Comment aurais-je pu…
grégoire. — Ne pas renier ton père ?
hialmar, douloureusement. — Oh ! si tu étais à ma place, tu…
le monsieur chauve, d’un air affable, en se rapprochant d’Hialmar et de Grégoire. — Oh ! on fait revivre, à ce que je vois, les vieux souvenirs d’université. Comment ? Vous ne fumez pas, monsieur Ekdal ? Voulez-vous du feu ? Ah, c’est vrai, c’est défendu.
hialmar. — Merci, je n’en veux pas…
le monsieur gras. — N’auriez-vous pas quelques jolis vers à nous dire, monsieur Ekdal ? Dans le temps vous déclamiez si joliment.
hialmar. — Malheureusement, je ne puis me souvenir de rien.
le monsieur gras. — Oh, c’est bien dommage. Que pourrions-nous imaginer, Ballé ?
hialmar d’une voix sombre. — Grégoire, je veux partir ! Vois-tu, quand un homme se sent frappé par le destin… — Présente mes salutations à ton père.
grégoire. — Oui, oui… Rentres-tu chez toi ?
hialmar. — Oui. Pourquoi cette question ?