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Wangel

Eh ! mon ami, – il le faut bien ! Oui, mais, d’autre part, je dois penser à ma pauvre Ellida ! Ah ! mon cher Arnholm, — on peut dire que je suis entre l’enclume et le marteau !

Arnholm

Peut-être n’avez-vous pas tant que cela à vous préoccuper de l’avenir de Bolette. (S’interrompant.) Je voudrais bien savoir où elle — où ils sont allés ?

(Il va vers la porte ouverte et regarde dehors.)
Wangel, près du piano.

Oh ! je suis prêt à n’importe quel sacrifice pour ces trois êtres. — Si seulement je savais que faire !

(Ellida entre par la porte de gauche.)
Ellida, vivement, à Wangel.

Je t’en prie, ne sors pas ce matin !

Wangel

Non, non. Certainement. Je resterai près de toi. (Indiquant Arnholm, qui se rapproche.) Tu ne dis pas bonjour à notre ami ?

Ellida, se retournant.

Ah ! c’est vous, monsieur Arnholm ? Bonjour.