Les chapitres suivants fournissent des renseignements sur les Beni-Abd-el-Ouad :
Tome III, Les Zenata de la 3e race,
Les trois dynasties dont on vient de lire les noms se maintenaient encore debout à l’époque où notre auteur termina son ouvrage. Pour compléter l’histoire de ces peuples, il faut espérer qu’une plume habile continuera le récit d’Ibn-Khaldoun, en nous faisant connaître les vicissitudes de fortune qu’ils eurent à subir jusqu’à la conquête de Tunis et de Tlemcen par les Turcs, et jusqu’au renversement du trône des Merinides par les chérifs, ancêtres du souverain actuel du Maroc.
Abou-Zeid-Abd-er-Rahman, surnommé Ouéli-’d-Dîn (ami de la religion), fils de Mohammed, fils de Mohammed, fils de Mohammed, fils d’El-Hacen, fils de etc., etc., fils de Khaldoun[1], appartenait à une noble famille arabe dont l’aïeul, Ouaïl-Ibn-Hodjr, prince de la tribu de Kinda, avait embrassé l’islamisme dans la dixième année de l’hégire[2]. Les Kinda habitaient alors le Hadramout, province située dans le Sud de la Péninsule ara-
- ↑ Les faits rapportés dans la première partie de cette notice ont été tirés de l’autobiographie d’Ibn-Khaldoun, récit très curieux dont j’ai publié la traduction dans le Journal asiatique de 1844.
- ↑ L’histoire d’Ouaïl se trouve dans l’autobiographie ; sa conversion à l’islamisme est mentionnée dans l’Essai sur l’histoire des Arabes de M. C. de Perceval.