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,L !?S ZOlaAOrtA ST LI?$ ZOCAGHA. chef Ztri-lhn-Adjana, l’ayant soul?onn? d*avoir entretenu des intelliences avec Hammad *. Les descendants de Hammad hhtirent ensuite ia ville de Bousie sur le territoire des Zouaoua et les ob !|{?rent ? faire leur somis- sioz,. Depuis ce temps, ils sent toujours rest?s dans l’ob?issance except? quand on leur rhclame le paiement de l’imp&t ; alers seu-

!ement, ils se laissent aller it la r?volte, 5tant bien assures clue 

dans leuts monta{?nes, ils n*ont rien it eraindre. Les Beni-lraten reconnaissont aux Beni-Abd-es--$amed, une de . teurs [’amilles, !e.droit de leur fourn|r des chefs. A l*?poque o?

!e sultan [m?rinide] Abou’l-Hacen conquit le Mashfeb central, 

ils eurent pour cheil?t une femme appel?e Chimci. Eile appar- tenair it la fami !ie Abd-es-$amed et s*?tait 8ssur? l*autorit? avec l’aide de ses fils, au nomb?e de dix. En l’an 739 (4338-9) ou 750, Abou-.tbd-er-Rahman-Y?coub, ills du sultan Abou-’i-Hacen, s’enfuit de Metidja o/? son pbre 4tait camp4, mais il y rut ramen4 par des cavaliers envoy4s i? sa poursuite. ,Son p6re le mir aux arrOts, et quelque terns apr/?s, il le fit mourir, ainsi que nous le raoonterons dans l’histoire do !a dynastie m4rinide. Ce rut alers qu’un boucher, ofl?cier de la cui- sine du sultan, passa chez !es Iraten et se donna pour le prince Abou-Abd-er-Rahman auquel il ressemblait beaucoup. Chimci s’empressa de lui accorder sa protection et en8agea route la tribu it reconnattre l’autorit4 du pr4tendant t?t it le seconder centre le sultan. Mots ce dernier offrit des soreroes consid4rables aux ills de Chimci et aux ?ens de la tribu, afin de se faire !ivrer l’aven- turier. Chimci rej6ta d’abord cette proposition, mais ayant en- suite d?ouvert qu’elle avait donn4 son appui i? un imposteur, elle lui retira sa protection et le renvoya dans le pays qu’occup6- rent les Arabes. Ensulte elle alia se pr4senter derant !e sultan avec une d4putation compos4e de quelques--uns de sos ills et de plusieurs notables de sa tribu. Le monarque m4rinide iui fit l’accueil le plus honorable, et l’ayant comb16e de dons ainsi que ies petsonnes qui l’avaient accompagn4e, il les renvoya tous chez ? On trouvera plus loin une notice sur Hammad et ses successeurs.