[texte arabe]
ainsi pendant toute la durée de son séjour. Parmi les habitants de la Chine, il y en a qui possèdent de nombreux navires, sur lesquels ils envoient à l’étranger leurs facteurs. Il n’y a pas dans tout l’univers des gens plus riches que les Chinois.
Quand arriva le moment de partir pour la Chine, le sultan, le Samorin, équipa pour nous une des treize jonques qui se trouvaient dans le port de Calicut. L’intendant de la jonque s’appelait Souleïmân Assafady Acchâmy, et j’étais en connaissance avec lui. Je lui dis : « Je veux une cabine que personne ne partage avec moi, à cause des jeunes esclaves, car c’est ma coutume de ne voyager qu’avec elles. » Il me répondit : « Les marchands de la Chine ont loué les cabines pour l’aller et le retour. Mon gendre en a une que je te donnerai, mais elle ne renferme pas de commodités ; il est