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consister le fruit défendu dans la satisfaction des plaisirs charnels.

La doctrine rationnelle de Reynaud, qui veut que la chute de l’homme soit arrivée le jour où un homme en a dépouillé un autre.

Nous avons démontré que toutes ces doctrines n’avaient qu’un seul défaut, c’est qu’aucune n’était capable de dégager l’inconnu ; c’est qu’elles laissaient l’homme sans solution : ni sur son passé, ni sur son présent, ni sur son avenir ; c’est qu’elles n’expliquaient ni la cause réelle de la chute, ni ses conséquences funestes.

Pourquoi ? c’est qu’aucune ne comprenait ni la grandeur de la cause, ni la grandeur de l’effet.

LXII.

Comment pouvait-il en être autrement ? Ces philosophes n’avaient pas su chercher la vérité dans l’histoire des cosmogonies