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de toute souillure, de tout vice, de toute corruption, souffla sur eux les désirs sensuels, et l’homme et la femme écoutèrent la voix de la chair. Alors leurs yeux furent ouverts, ils virent leur nudité et se cachèrent. Dieu irrité de leur désobéissance, les chassa du paradis où ils jouissaient de l’immortalité, et les jeta sur la terre où ils furent assujettis, eux et leurs descendants, à toutes les misères de ce monde.

LIII.

Voilà, selon nous, une singulière manière d’expliquer la chute de l’homme et la fatalité qui pèse sur nous depuis cinq mille ans : elle révolte l’idée que nous nous faisons de la justice de Dieu. L’on ne peut comprendre, en effet, que Dieu qui avait donné à l’homme l’organisation nécessaire pour la reproduction de son es-