Page:Huzar - La fin du monde par la science, 1855.djvu/37

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

pas à nous servir sans danger de la vapeur et de l’aérostation ; je l’espère, mais qu’on ne l’oublie pas, l’audace de l’homme ira toujours en augmentant, à mesure qu’il découvrira de nouvelles forces dans la nature, il voudra faire de nouvelles applications : aujourd’hui la vapeur, l’électricité, demain les fluides magnétiques ; car, sachons-le bien, nous ne sommes encore qu’à l’aurore des choses, c’est à peine si la civilisation commence à poindre, et cependant l’on peut juger d’après ce qu’elle a produit de nos jours, ce qu’elle pourra produire dans deux ou trois cents ans d’ici. Les expositions universelles qui auront lieu alors, prouveront la vérité que j’avance : plus nous irons en avant, plus les progrès se feront rapidement, la civilisation suivra dans sa marche la loi de la chute des corps dont la vitesse croît comme le carré des temps.