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XXI


Durtal avait pris la résolution de ne pas répondre aux lettres que lui adressait la femme de Chantelouve. Depuis leur rupture, chaque jour, elle lui envoyait une missive en ignition ; mais, comme il put le constater bientôt, ces cris de ménade s’apaisèrent et ce furent des plaintes et des roucoulements, des reproches et des pleurs. Elle l’accusait maintenant d’ingratitude, se repentait de l’avoir écouté, de l’avoir fait participer à des sacrilèges dont elle aurait là-haut à rendre compte ; elle demandait aussi à le voir, une fois encore ; puis, pendant une semaine, elle se tut ; enfin, lasse sans doute du silence de Durtal, elle lui notifia leur séparation dans une dernière épître.

Après avoir avoué qu’il avait, en effet, raison,