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LES MAÎTRES DE LA PENSÉE SCIENTIFIQUE.

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un sens, et l’autre par l’évolution de la même dans l’autre sens. Ainsi l’onde K E, en avançant vers le concours, devient a b c, dont la partie a b se fait par l’évolution de b C, portion de la courbe E N C, pendant que le bout C demeure attaché ; et la partie b c par l’évolution de la portion b E, pendant que le bout E demeure attaché. Ensuite la même onde devient d e f, puis g h k, et à la fin C Y, d’où elle s’étend ensuite sans aucun repli, mais toujours par des lignes courbes, qui se font par l’évolution de la courbe E N C, augmentée de quelque ligne droite du côté C.

Il y a même, dans cette courbe ici, une partie E N qui est droite, étant N le point où tombe la perpendiculaire du centre de la sphère X, sur la réfraction du rayon D E, que je suppose maintenant qu’il touche la sphère. Et c’est depuis le point N, que commence le repli des ondes de lumière, jusqu’à l’extrémité de la courbe C, qui se trouve en faisant que A C à C X soit dans la proportion de la réfraction, comme ici de 3 à 2.

L’on trouve aussi tant d’autres points qu’on veut de la courbe N C par un théorème qu’a démontré M. Barrow dans la 12e de ses Leçons Optiques, quoiqu’à autre fin. Et il est à remarquer qu’on peut donner une ligne droite égale à cette courbe. Car puisqu’ensemble avec la droite N E, elle est égale à la droite C K, qui est connue, parce que D E à A K est dans la proportion de la réfraction, il paraît qu’en ôtant E N de C K, le reste sera égal à la courbe N C.

L’on trouvera de même des ondes repliées dans la