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A NOS LECTEURS

Notre premier roman «L’IRIS BLEU» a obtenu un grand succès, nous ne doutons pas que le présent numéro plaise également à nos lecteurs. “Le Massacre de Lachine”, est un genre tout différent de «L’IRIS BLEU», qui nous rappelle la grande tragédie de 1689.

Chaque mois nous offrirons à nos lecteurs un roman, d’un genre différent du précédent. Nous donnons ce mois-ci en supplément, un pièce de théâtre intitulée “La pipe de plâtre” qui a obtenu un grand succès à Montréal, mais nous nous en tiendrons à notre idée première : publier des romans seulement. Nous attirons l’attention de nos lecteurs, sur notre prochain roman, “MA COUSINE MANDINE” (inédit) qui est un véritable chef-d’oeuvre, qui fera époque dans la littérature. Il sera imprimé sur deux colonnes, papier de luxe et bien illustré, Pour répondre à plusieurs auteurs, nous devons dire que nous acceptons aussi les manuscrits écrits à la main. Nous n’acceptons pas pour le moment, de nouvelles, récits, contes ou pièces, nous ne publions que des romans. »»

Ce que l’on dit du “Roman Canadien

“C’est sous ce titre qu’un jeune éditeur de Montréal, M. Edouard Garand, vient de fonder une publication nouvelle, ayant pour but de faire connaître au public les romans inédits ou ceux introuvables en librairie de nos écrivains canadiens. C’est une oeuvre patriotique qui mérite d’être encouragée ; car combien de manuscrits, de réel mérite peut-être, demeurent ignorés faute d’éditeur ! L’impression coûte cher ; l’on n’est pas certain de la vente de son* livre, et le manuscrit reste là, ignoré, et l’auteur qui possède peut-être des trésors d’imagination, se décourage. “A quoi cela sert-il’d’écrire } se demandera le pauvre auteur que la fortune a oublié de favoriser. -

“L’initiative généreuse de M. Garand va faire cesser cet état de chose, et nous allons voir surgir de l’ombre beaucoup de romans qui-, sans cela, seraient restés dans l’oubli. Sans doute, ils ne seront pas tous des chefs-d’oeuvre, mais la,, littérature française, à bon marché, qui se glisse un peu partout, est-elle impeccable sous le rapport du style et surtout de la morale ? N’est-il pas temps que notre littérature, à nous, prenne la place de ces publications malsaines ? Nous comptons déjà beaucoup de bons et jolis livres canadiens, ils ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Donc, une édition de romans à bon marché s’imposait et nous devons savoir gré à M. Garand de son heureuse inspiration. Déjà le premier volume de cette publication a été publié. G’est “L’Iris Bleu”, dû à la plume élégante et facile de J.-E. Larivière. C’est un joli volume avec couverture illustrée en trois couleurs, avec des illustrations dans le texte par un artiste canadien.

"Encourageons donc notre jeune compatriote dans son entreprise généreuse et nous aurons bientôt sur les rayons de nos bibliothèques toute une collection de livres étalant des noms familiers et renfermant des choses de “chez nous”. Gai ou triste, héroïque ou naïf, notre roman fera son chemin, mais pour cela il a besoin de toutes les bonnes volontés. Au lieu d’acheter les productions souvent malsaines qui nous viennent d’ailleurs, encourageons cette publication qui ne demande pour grandir et prospérer que le concours de tous les amis du Canada français. (Extrait d’un article) Azylia ROCHEPORT.

Laissez-moi vous féliciter sincèrement pour votre initiative. Votre édition “LE ROMAN CANADIEN" est agréable au point de vue artistique, et elle est du plus haut pat usine. ,1e vous souhaite un gros, un très gros succès. (Extrait d’une lettre) Damasse POTVIN.

j Je tiens à vous féliciter pour la belle initiative que vous prenez. Nous avons dans (•e littérature, un foule d’ouvrages splendides et qui ne sont pas connus de la généion actuelle, parce que la plupart sont épuisés et n’ont jamais été réédités librairie. Nous avons aussi des oeuvres canadiennes qui ont paru autrefois dans prses publications et qui n’ont jamais été publiées en volume, trait d’une lettre) E. MARTIN.

Nous aurions plusieurs romanciers si seulement un carrière s’offraient à eux, si lement quelqu’un favorisait leurs premiers efforts.

^trait d’une lettre) Louvigny de Montigny.