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presque toutes les pages de ses ouvrages et dont l’humeur ombrageuse n’était pas sans analogie avec la sienne, sa profession et divers travaux littéraires, scientifiques, dont les principaux sont énumérés en appendice.

En 1825, il avait fondé le Journal des sciences militaires ; de 1828 à 1830, il publia le Journal du génie civil, des sciences et des arts. Il s’acquit une certaine célébrité comme ingénieur et comme auteur d’études sur les chemins de fer, dont l’invention était toute récente, les canaux, etc.

Devenu veuf d’Hortense Mirabol, il ressentit un vif chagrin de la mort de sa femme. On disait (car toujours il passa pour un original) qu’il avait dans sa chambre un mannequin successivement revêtu des différents habits de la défunte.

Il avait acheté une propriété, dite l’Abbaye des Carmes, aux Basses-Loges, près de Fontainebleau. C’est là que, le 16 février 1857, à l’âge de soixante-huit ans, il termina bourgeoisement, dans son lit, une existence au cours de laquelle il avait couru les plus tragiques et les plus périlleuses aventures.


APPENDICE BIBLIOGRAPHIQUE


Voici une liste des principaux ouvrages de Corréard :

Pétition des membres de la commission des condamnés pour causes politiques, adressée aux deux Chambres. — Paris, impr. de David, 1832. In-8o, 20 p.

— Mémoire descriptif et estimatif des ouvrages à exécuter pour l’ouverture d’un chemin de fer entre Paris et Tours par Versailles, Rambouillet, Maintenon, Chartres, Bonneval, etc., sur une longueur de 233.342 mètres, présenté à l’administration des Ponts et Chaussées. 15 février 1835. — Paris, Mathias, 1836. In-8o, 176 p.

— Projet de chemin de fer de Paris à Tours par Chartres, mémoire descriptif et estimatif du deuxième projet de la partie comprise entre Paris et Versailles, partant du pont des Saints-Pères, ou de la Croix-Rouge, ou bien enfin de la barrière du Maine, présenté à l’adminis-