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LETTRE XV


LA SOURIS


D’où viennent les nuées du ciel et les sourires des femmes. — Un tableau. — Velmich. — L’auteur recueille une foule de mauvais propos touchant une ruine qui fait beaucoup jaser sur son compte. — Une sombre aventure. — Maxime générale : ne demandez pas une cloche, quand elle est d’argent, à celui qui l’a volée, quand il est prince. — Ce que c’est que la montagne voisine. — À quoi songeait le congrès, en 1715, de donner aux borusses le pays des ubiens ? — Le voyageur monte l’escalier qu’on ne monte plus. — Un paysage du Rhin à vol d’oiseau. — Le voyageur réclame et demande quelques spectres de bonne volonté. — Il ne réussit qu’à se faire siffler. — Intérieur de la ruine mal famée. — Description minutieuse. — Quatre pages d’un portefeuille. — Phœdovius et Kutorga. — Die Maüse. — Que tous les chats ne mangent pas toutes les souris. — Le voyageur marche sur l’herbe épaisse, ce qui lui rappelle des choses passées. — Il rencontre le génie familier du lieu, lequel ne lui montre aucune méchante humeur.


Saint-Goar, août.


Samedi passé il avait plu toute la matinée. J’avais pris passage à Andernach sur le dampfschiff le Stadt Mannheim. Nous remontions le Rhin depuis quelques heures, lorsque tout à coup, par je ne sais quel caprice, car d’ordinaire