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en haut, sont féroces. On peut juger de la cruauté des romains par l’atrocité des gaulois. Une émeute éclate en Gaule, les paysans couchent les dames romaines nues et vivantes sur des herses dont les pointes leur entrent dans le corps çà et là, puis ils leur coupent les mamelles et les leur cousent dans la bouche pour qu’elles aient l’air de les manger. Vix vindicta est, « ce sont à peine des représailles, » dit le général romain Turpilianus. Ces dames romaines avaient l’habitude, tout en causant avec leurs amants, d’enfoncer des épingles d’or dans les seins des esclaves persanes ou gauloises qui les coiffaient. Telle est l’humanité à laquelle assiste Tacite. Cette vue le rend terrible. Il constate, et vous laisse conclure. La Putiphar mère du Joseph, c’est ce qu’on ne rencontre que dans Rome. Quand Agrippine, réduite à sa ressource suprême, voyant sa tombe dans les yeux de son fils, lui offre son lit, quand ses lèvres cherchent celles de Néron, Tacite est là qui la suit des yeux, lasciva oscula et prœnuntias flagitii blanditias, et il dénonce au monde cet effort de la mère monstrueuse et tremblante pour faire avorter le parricide en inceste. Quoi qu’en ait dit Juste Lipse, qui légua sa plume à la sainte Vierge, Domitien exila Tacite, et fit bien. Les hommes comme Tacite sont malsains pour l’autorité. Tacite applique