Page:Hugo - La pitié suprême, 1879.djvu/17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


II


Regardez cet enfant de cinq ans ; la feuillée
N’a pas d’oiseau plus pur, plus frais, plus ébloui ;
La bénédiction semble sortir de lui ;
Tout en lui dit : — Vivez ! aimez-moi ! je vous aime. —
Il est fait de candeur et de grâce suprême ;
Quoiqu’il ignore tout, il a l’air d’un flambeau ;