Page:Hugo - La Légende des siècles, 1e série, édition Hetzel, 1859, tome 2.djvu/153

Cette page a été validée par deux contributeurs.
II


Lorsque le régiment des hallebardiers passe,
L’aigle montagnard, l’aigle orageux de l’espace,
Qui parle au précipice et que le gouffre entend,
Et qui plane au-dessus des trônes, emportant
Dans le ciel, son pays, la liberté, sa proie ;
Le sublime témoin du soleil qui flamboie,