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III

Si je ne l’aimais point, je ne souffrirais pas.
Laissez-moi remonter, gouffres ! — Non, pas à pas,
Je descends, je m’enfonce, à chaque effort je glisse
Plus avant. Le malheur de la nuit, son supplice,
C’est d’adorer le jour et de rester la nuit.
Cet amour, c’est l’horreur, et le mal est son fruit.