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l’atome.

On vit alors dans Ophir
L’humble asfir
Vert comme l’hydre farouche ;
Le flamboiement de l’Etna
Rayonna
Sur l’aile de l’oiseau-mouche.

Vie est le mot souverain,
Et serein,
Sans fin, sans forme, sans nombre,
Tendre, inépuisable, ardent,
Débordant
De toute la terre sombre.

L’aube se marie au soir ;
Le bec noir
Au bec flamboyant se mêle ;
L’éclair, mâle affreux, poursuit
Dans la nuit
La mer, sa rauque femelle.

Volons, volons, et volons !
Les sillons
Sont rayés, et l’onde est verte.
La vie est là sous nos yeux,
Dans les cieux,
Claire et toute grande