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ereine !

L’aube et l’éblouissement
Vont semant
Partout des perles de flamme ;
L’oiseau n’est pas orphelin ;
Tout est plein
De la mystérieuse âme !

Quelqu’un que l’on ne voit pas
Est là-bas
Dans la maison qu’on ignore ;
Et cet inconnu bénit
Notre nid,
Et sa fenêtre est l’aurore.

Et c’est à cause de lui
Que l’appui
Jamais ne manque à nos ailes,
Et que les colombes vont
Sur le mont
Boire où boivent les gazelles.

Grâce à ce doux inconnu,
Adam nu
Nous souriait sous les branches ;
Le cygne sous le bouleau
A de l’eau
Pour laver ses plumes blanches.