Le clerc du parlement ouvrit le portefeuille, et se leva.
Le portefeuille contenait les deux messages usités, la patente royale adressée à la chambre des lords, et la sommation de siéger[1] adressée au nouveau pair.
Le clerc, debout, lut tout haut les deux messages avec une lenteur respectueuse.
La sommation de siéger intimée à lord Fermain Clancharlie se terminait par les formules accoutumées : « … Nous vous enjoignons étroitement[2], sous la foi et l’allégeance que vous nous devez, de venir prendre en personne votre place parmi les prélats et les pairs siégeant en notre parlement à Westminster, afin de donner votre avis, en tout honneur et conscience, sur les affaires du royaume et de l’église.
La lecture des messages terminée, le lord-chancelier éleva la voix.