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II. LE SYLLABUS

 
Tout en mangeant d’un air effaré vos oranges,
Vous semblez aujourd’hui, mes tremblants petits anges,
Me redouter un peu ;
Pourquoi ? c’est ma bonté qu’il faut toujours attendre,
Jeanne, et c’est le devoir de l’aïeul d’être tendre
Et du ciel d’être bleu.

N’ayez pas peur. C’est vrai, j’ai l’air fâché, je gronde,
Non contre vous. Hélas, enfants, dans ce vil monde,
Le prêtre hait et ment ;