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VI. LA MISE EN LIBERTÉ

 
Après ce rude hiver, un seul oiseau restait
Dans la cage où jadis tout un monde chantait.
Le vide s’était fait dans la grande volière.
Une douce mésange, autrefois familière,
Était là seule avec ses souvenirs d’oiseau.
N’être jamais sans grain, sans biscuit et sans eau,
Voir entrer quelquefois dans sa cage une mouche,
C’était tout son bonheur. Elle en était farouche.