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II.

 
Qu’est-ce que cette terre ? Une tempête d’âmes.
Dans cette ombre, où, nochers errants, nous n’abordâmes
Jamais qu’à des écueils, les prenant pour des ports ;
Dans l’orage des cris, des désirs, des transports,
Des amours, des douleurs, des vœux, tas de nuées ;
Dans les fuyants baisers de ces prostituées
Que nous nommons fortune, ambition, succès ;