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Toi, France ? non, jamais. Certes, nous étions dignes
D’être dévorés, peuple, et nous sommes mangés !
C’est trop de s’être dit : — Nous serons égorgés
Comme Athène et Memphis, comme Troie et Solime,
Grandement, dans l’éclair d’une lutte sublime ! —
Et de se sentir mordre, en bas, obscurément,
Dans l’ombre, et d’être en proie à ce fourmillement,
Les pillages, les vols, les pestes, les famines !
D’espérer les lions, et d’avoir les vermines !