Page:Hugo - Actes et paroles - volume 4.djvu/254

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
246
NOTES. — 1867.

« Suit le compte rendu duquel il résulte qu’en soixante-dix-sept jours, pendant neuf mois, on a fourni un, plusieurs fois deux, et quelquefois trois dîners à cause du grand nombre de demandes.

« Le total des dîners fournis est de 5,442, dont 4,820 ont été mangés dans la salle et dont 722 ont été envoyés à domicile à des enfants malades. L’avantage de la bonne nourriture s’est clairement manifesté dans l’une et l’autre condition, et on a remarqué que l’habitude de s’asseoir à une table proprement servie a produit un excellent effet sur les enfants, car ces dîners sont aussi pour eux une source de bonheur et de joie, outre la bonne chère qu’ils font, ce qui leur arrive rarement. La joie que cela leur cause vaut à elle seule la peine et le prix que cela coûte. »

(Courrier de l’Europe, 22 novembre 1867.)