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AVANT L’EXIL. — ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE.

ne sais pas ce que durera ce combat ; mais ce que je sais, ce qui est certain, ce que je prédis, ce que j’affirme, c’est que le droit ne périra pas ! c’est que, quand le jour reparaîtra, on ne retrouvera debout que deux combattants, le peuple et Dieu ! (Immense acclamation. — Tous les membres de la gauche reçoivent l’orateur au pied de la tribune, et lui serrent la main. La séance est suspendue pendant dix minutes, malgré la voix de M. Dupin et les cris des huissiers.)