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ACTE PREMIER, SCENE IV. H5 ROUSSELINE. Certainement. Mais laissez que je vous explique. Comme vous êtes vive ! Cela me paraît si simple. Simple. Oui et non. Mais puisqu’on a l’argent. ÉTIENNETTE. ROUSSELINE. ÉTIENNETTE. ROUSSELINE. Sous quel nom l’argent est-il déposé à la caisse Puencarral ? Sous le nom de Gédouard ? Point. C’est un nom dissimulé. Sous le nom de Zucchimo ? Point. C’est un faux nom. La somme est inscrite au livre de caisse sous mon nom à moi. La caisse ne paiera que sur la signature Rousseline. GLAPIEU, à part. Je respire. C’est un coquin. ÉTIENNETTE, à Rousseline. Eh bien. ? ROUSSELINE. Pourquoi donc ne menez-vous pas quelquefois mademoiselle votre fille au spectacle.’^ ces jeunes filles, ça a besoin de distractions. Bref, la caisse, où sont les trente mille francs, ne connaît que moi. Il dépend de moi de les en retirer ou de les y laisser. ÉTIENNETTE. Mais puisqu’ils sont à mon père ? Sans doute. Eh bien alors. ? ROUSSELINE, souriant. ÉTIENNETTE. ROUSSELINE. Je ne dis pas non. Je dis seulement que cela dépend de moi.