Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome VI.djvu/337

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
323
LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Il importe que Thénardier ne sache pas le nom de Pontmercy, ce qui entraîne le changement suivant : (3e partie Marius, tome 6, p. 211, l. 17) Au lieu de : un général appelé le comte de Pontmercy !

il faut :

un général appelé le comte de je ne sais quoi. Il m’a dit son nom ; mais sa chienne de voix était si faible que je ne l’ai pas entendu. Je n’ai entendu que Merci. J’aurais mieux aimé son nom que son remercîment. Cela m’aurait aidé à le retrouver.

Plus bas, même page, ligne 21, au lieu de : le général Pontmercy, il faut : ce général.

5e partie. Jean Valjean. Tome 10, même édition, p. 263, après la ligne 1, intercaler cet alinéa :

Quant au nom de Pontmercy, on se rappelle que, sur le champ de Waterloo, il n’en avait entendu que les deux dernières syllabes, pour lesquelles il avait toujours eu le légitime dédain qu’on doit à ce qui n’est qu’un remercîment.


Le 29 mars 1865, Victor Hugo, n’ayant pas encore obtenu satisfaction, écrit :


Permettez-moi de vous rappeler que les épreuves que je réclame avec le plus d’insistance (déjà cinq fois, sans reproche) ce sont les épreuves des variantes très importantes que je vous ai envoyées en octobre 1862, voilà six mois, sur le nom de Pontmercy mal entendu à Waterloo par Thénardier, les changements portant sur un passage du Mauvais pauvre (T. VI) et de la bouteille d’encre qui ne réussit qu’à blanchir (Tome X). Je vous envoyais ces variantes en hâte en vous en demandant épreuve immédiate et en vous prévenant que je n’en avais pas gardé copie. Faites enfin droit à ma réclamation. Envoyez-moi les épreuves de ces variantes nécessaires pour l’édition in-18 le plus vite possible.