Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome VI.djvu/321

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
307
LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Nous ne pouvons nous rendre compte de l’importance de ces retouches, car à partir du moment où M. Gillenormand entre dans la chambre et murmure : Marius ! tout le texte a dû être changé, développé ; l’écriture est plus grosse.

À la fin du chapitre, cette note :


Interrompu le 17 mars 1861 pour les préparatifs du voyage en Belgique.


LIVRE IV. — JAVERT DÉRAILLÉ.


En commençant l’unique chapitre de ce livre, Victor Hugo nous apprend, par une note, ou il la écrit :


(Je reprends mon travail le 22 mai. Ma santé est rétablie. Je suis en Belgique à Mont-Saint-Jean, hôtel des Colonnes, chez Mlle  Dehaze. Les deux fenêtres de ma chambre donnent sur le champ de Waterloo. De mon lit je vois le lion )


LIVRE V — LE PETIT-FILS ET LE GRAND-PÈRE.

Feuillet 616, titre-table. — Une variante de titre au chapitre vii :


Pour les heureux, le malheur passé devient rêve


Feuillet 625. — II. Marius, en sortant de la guerre civile, s’apprête a la guerre domestique.

Vers le milieu du chapitre, une note en marge :


Interrompu. Je suis allé le 27 mai à Bruxelles, où l’on a joué la pièce de Charles Je vous aime, et je suis revenu le 28 au soir. J’ai repris ce travail le 29.


Feuillets 644-645. — VI. Les deux vieillards font tout, chacun à leur faço, pour que Cosette soit heureuse.

Le bas du feuillet 644 et le feuillet 645 entier sont rayés, tout ce texte est repris très développe dans sept feuillets intercalaires.

On retrouve l’enchaînement primitif au début biffé du feuillet 653 qui continue la phrase commencée au bas du feuillet 645.


Feuillet 651. — VII. Les effets de rêve mêlés au bonheur.

Autre titre : Froideur et enthousiasme pour le même homme.


Feuillet 656. — VIII. Deux hommes impossibles à retrouver.

Un important passage rayé, relatif aux recherches de Marius. Nous ne citerons que le début de cet alinéa, le reste ayant été reporté plus loin :


On put savoir le nom de l’agent. C’était un inspecteur nommé Javert, qui, fatalité de plus dans cette étrange énigme, s’était noyé cette nuit-là même.