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Victor Hugo a, comme nous l’avons montré, étudié surtout deux volumes :

lettres
SUR
L’ORIGINE DE LA CHOUANNERIE
ET SUR
les chouans du bas-maine
dédiés au Roi
par
j. duchemin-descepeaux

Imprimé par autorisation du Roi
À L’IMPRIMERIE ROYALE


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Voici la nomenclature des signets annotés avec le résumé des faits auxquels ils se rapportent :

Tome I.

P. 59. Costume des paysans vendéens.

P. 89. Un signet sans note.

Ce sont les premières opérations de Jean Chouan.

P. 101. Route d’Ernée à Granville.

P. 104-105. Échelles placées aux murs des jardins pour les fuites.

Au-dessus de cette note et d’une autre écriture : détails curieux.

P. 123. Le maire de Granville traître.

Jean Chouan choisissait le port de Granville pour y conduire ceux qu’il voulait faire embarquer parce que le maire, en apparence zélé patriote, fermait les yeux sur les démarches des royalistes.

P. 159. Signet sans note.

Les royalistes du Bas-Maine au nombre de cinq mille se réunirent à l’armée de la Vendée. On en forma un corps à part, ce fut ce qu’on appela la petite Vendée, sous les ordres supérieurs du prince de Talmont.

P. 216. Bois de Misdon, tannières des chouans. Titres qui ne sont pas écrits par Victor Hugo.

Excavations pratiquées avec la largeur nécessaire seulement pour le passage d’un homme, l’intérieur s’élargissant en entonnoir renversé. Morceaux de bois soutenant cette espèce de voûte garnie avec des fougères, de la mousse et des feuilles sèches. Plusieurs de ces trous contenaient jusqu’à six hommes ; l’ouverture se fermait avec une petite trappe couverte de mousse ; plusieurs fois les républicains ont marché sur ces trappes sans s’en douter. C’est là que Jean Chouan faisait chapeletter ses hommes.

Victor Hugo a utilisé ces renseignements dans les chapitres iii et iv du livre premier de la troisième partie.

P. 245. Un combat.

Pimousse, Coquereau et quatre de leurs camarades surprennent une colonne d’éclaireurs républicains en employant le stratagème que Victor Hugo utilisera dans la bataille de Dol, mais en l’attribuant à Gauvain :

Quand les républicains ne furent plus qu’à «  dix pas ; Pimousse s’écrie : « Garde à vous, soldats du Roi ! cent hommes sur la droite, cent hommes sur la gauche, et le centre en avant ! » Nos six braves, qui étaient alors à vingt pas les uns des autres, font leur décharge en même temps, et sortant des buissons par six endroits différents, courent sur les bleus en croisant la baïonnette.

P. 277. Mort de François Cottereau.

Ce titre n’est pas de l’écriture de Victor Hugo.

P. 279. Paroisses et communes républicaines.

Le Bourg-Neuf, Launey-Villiers, Saint-Pierre-la-Cour, Saint-Ouën.

P. 283. Jean Chouan sauve un soldat.

Ce titre et les suivants ne sont pas de l’écriture de Victor Hugo, ils ont été évidemment dictés par lui.