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E8. Feuillet 339. — XV. Ne pas mettre dans la même poche une montre et une clef.

C’est un ajouté en marge qui a fourni ce titre. Assez avant dans le chapitre, nous lisons dans le manuscrit cette phrase : Il remit sa montre dans sa poche ; les deux derniers mots sont rayés, et la phrase publiée page 293 est écrite en marge ; c’est en effet cette simple réflexion : la grosse clef de la porte de fer pourrait casser le verre de montre, qui, au moment opportun, rappelle au marquis de Lantenac qu’il a sur lui le moyen de sauver les trois enfants.

LIVRE CINQUIÈME. — in dæmone deus.

V6. Feuillet 357. — III. Où l’on voit se réveiller les enfants qu’on a vus se rendormir.

Vers la fin de ce chapitre, une note en marge :

10 mai. Il me survient un incident. Uns épine m’est entrée dans le talon. Je suis forcé de continuer assis ce livre que j’ai écrit debout. Je tâcherai de m’interrompre le moins possible, Deo volente.

LIVRE SIXIÈME. — c’est après la victoire qu’a lieu le combat.

La page de titre du livre sixième porte le titre du livre septième.

Le premier chapitre et la moitié du second ont été fort travaillés, les marges sont remplies de développements, mais sous les ratures, nombreuses, on lit le texte repris et utilisé plus loin ; au feuillet 371, vers le milieu du second chapitre, cette note :

Aujourd’hui 19 mai mon pied est guéri ; je me remets à écrire debout.

LIVRE SEPTIÈME. — féodalité et révolution.

En tête du chapitre iv de ce livre, la date : 1er juin.

V8. Feuillet 408. — VI. Cependant le soleil se lève.

En regard de la description de la guillotine, Victor Hugo en a esquissé le croquis.

Après le trait final, cette dernière note :

(Je finis ce livre aujourd’hui 9 juin 1873, à Hauteville-house, dans l’atelier d’en bas, à midi et demie.)