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Un homme est aux galères pour avoir dit qu’il avait un ordre d’enlever des enfants (condamnation prononcée par l’intendant d’Orléans). Or de tels ordres avaient été en effet donnés, et par écrit.

Avoir recoupé de vieux jeux de cartes pour revendre douze sous le sixain que le roi vend (neuf) trente-cinq sous. — Carcan et galères.


Choses utiles au détail du livre[1] :

Louise Diane d’Orléans, Mlle  de Chartres, née en 1707.

Le duc de Mazarin mourut en 1731, laissant une veuve qui devint madame de la Vrillière et fut chargée de déniaiser le petit Louis xv.


Lire les chapitres lv et lxv de l’Histoire du parlement de Voltaire.


Le soir de la mort de Mme  Henriette de France, Mme  de Pompadour soupa à Trianon sur une table de quadrille avec trois princes dont était M. le duc d’Orléans et M. le prince de Conti.

On transporta la morte de Versailles aux Tuileries, la nuit, dans un carrosse où elle était sur son séant en vêtement de nuit avec un suspensoir sous les bras « pour l’empêcher de ballotter » (Barbier). Et sur le devant deux femmes de chambre « très fâchées de cet emploi ».


Le comte de Charolais a tenu vingt ans en captivité dans sa maison une madame de Courchamp, femme d’un maître des requêtes, qu’il avait enlevée malgré elle.


1750. La duchesse de Chartres étant successivement accouchée de deux enfants, le duc de Montpensier et Mlle  de Chartres, le duc d’Orléans (le dévot) alla chez le procureur général Joly de Fleury déclarer que, le chancelier n’ayant assisté à aucune des deux naissances, comme cela est dû aux premiers princes du sang, il ne reconnaîtrait comme de sa famille aucun de ces deux enfants.


  1. Dans le plan reproduit page 427, la chambre des Dianes est indiquée et le duc de Mazarin devait être, à défaut du duc de Réthel, le héros de 93.