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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

et on vous a marque absent. Vous savez qu’ils sont rigides maintenant, et qu’après 3 absences on raye l’inscription. Quant à moi cela m’est égal, je n’y vais jamais. On me raye mon inscription, mais je suis toujours étudiant. J’ai été renseigné sur votre appel par un ami qui est là dans le café.

— Merci, monsieur.

— Je m’appelle Courfeyrac. Où logez-vous ?

— Dans ce cabriolet.

— Bah !

— Je suis dans la rue pour l’instant. C’est une histoire comme cela. Je ne sais où aller.

— Venez chez moi, dit Courfeyrac.

Marius descendit et entra dans le café.

— Je vais vous présenter aux amis, dit Courfeyrac.

— Quels sont les amis ?

— Regardez et vous verrez, écoutez et vous entendrez.

Marius entra dans la salle réservée. Tous y parlaient et semblaient discuter avec chaleur. Mais avant que Courfeyrac eût pu prononcer un mot et présenter Marius, E.[1], voyant un étranger, avait froncé le sourcil et fait un signe. Tous se retournèrent vers le nouveau venu. Marius écouta selon l’indication de Courfeyrac, et voici ce qu’il entendit :

— (Ici la partie de dominos.)

Marius n’avait pas consenti à encombrer la chambre de Courfeyrac, mais s’était logé au même hôtel que lui, le trouvant cordial. Le lendemain conversation sur les ressources. — Le surlendemain sur la politique.


En regard de ce plan, Victor Hugo a écrit :


Tout ceci est à rédiger.


Feuillet 773. — III. Les étonnements de Marius.

Petit fragment de papier contenant le brouillon, écrit au crayon, du texte relatif à Jean-Jacques Rousseau, plus la seconde réplique restée inédite de Courfeyrac :


— Enjolras, répondit Courfeyrac, Rousseau eût pu adopter le peuple sans renier ses enfants ; mon admiration pour lui ne peut aller que jusqu’à l’amnistie.


Feuillet 788. — V. Élargissement de l’horizon.

Ce que dit Courfeyrac à propos du nombre 18 est emprunté à une feuille volante du dossier Histoire dans les fragments inédits de Tas de pierres.


LIVRE V. — EXCELLENCE DU MALHEUR.

(Autre titre : La belle et bonne misère.)

Nous avons cité en commençant la description du livre IV une note indiquant que le dernier verso du dossier du livre IV contenait les premières lignes du livre V.

  1. Enjolras.