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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Ici finit la différence de texte. Victor Hugo a choisi dans le quartier Saint-Antoine le labyrinthe de rues ayant à peu près la même configuration que celui du quartier Sainte-Geneviève, deux rues en Y, un mur bas bordant une bâtisse, l’impasse des Vignes devient l’impasse Genrot, et la poursuite, avec ses péripéties, se répète avec quelques noms changés.


Feuillet 537, verso. — En marge, petit plan des rues avoisinant le couvent Sainte-Geneviève.


Feuillet 538. — V. Qui serait impossible avec l’éclairage au gaz.

Les dernières lignes du feuillet sont rayées ; elles se rapportent au détail supprimé au livre précédent :


Il n’y avait plus qu’une chose possible. Il la tenta. La difficulté était Cosette. Heureusement il se souvint tout à coup qu’il avait une corde sur lui, cette corde qui avait éveillé l’attention de la vieille principale locataire du n° 50-52.


En marge du feuillet suivant, Victor Hugo remplace ces lignes par un nouvel incident.

Une note au crayon, presque illisible aujourd’hui, montre les objections que Victor Hugo se posait à lui-même en travaillant :


Expliquer pourquoi Javert ne l’a pas arrêté dans la rue.

Les arrestations arbitraires dénoncées par les journaux rendaient la police assez timide et les agents craignaient d’arrêter des légitimistes ou de se tromper.


Cette note a été développée à la fin du chapitre x.

Feuillets 543, verso, et 54.4. — X. Où il est expliqué comment Javert a fait buisson creux.

Il y a de nombreuses lacunes dans le manuscrit de 1847 ; les ajoutés et les corrections ont été faits à la suite des dix feuillets originaux, sur la copie qui est à la fin du manuscrit.


LIVRE VI. — LE PETIT PICPUS.

Nous avons donné deux des notes du livre VI, en voici trois autres en marge de la première page du livre :


Conserver le manuscrit tel qu’il est, et dans le cas où, vu le régime actuel (1860), je jugerais nécessaire de dépayser le couvent, ne faire cette altération que sur la copie. (En cas de dépaysement, transférer le couvent rue de Lourcine ou de l’Arbalète.)




Peut-être pour tout dépaysement suffirait-il de mettre le n°… de la rue *** au lieu de : le n° 12 de la rue Neuve-Sainte-Geneviève.




2 janvier 1862.