Feuillet 233. — VIII. Mort d’un cheval.
À ajouter à la péroraison de Tholomyès ce passage supprimé :
Les français passent le mont Cents comme les romains ont passé le mont Olympe ; la bataille de Marengo ressemble comme deux gouttes de sang à la bataille de Pydna ; BrummelMayeux plagie AlcibiadeÉsope.
LIVRE IV. — CONFIER, C’EST QUELQUEFOIS LIVRER.
Les deux premiers chapitres de ce livre n’existaient pas dans le manuscrit primitif, ils datent de 1860.
Feuillet 244. — I. Une mère qui en rencontre une autre.
Variante de l’enseigne-tableau de la gargote Thénardier : Au fédéré de 1815.
Feuillet 260. — II. Première esquisse de deux figures louches.
Fragment-brouillon contenant le portrait de Thénardier, et collé au bas de la page.
Feuillet 261. — Semblable comme écriture et comme papier au feuillet 136 que nous avons attribué à l’année 1851. En haut, cette note au crayon :
Le dernier paragraphe est précédé d’un point d’interrogation ; il finit par ces mots :
Sous cette discordance apparente, il y a une chose grande et profonde : la révolution française.
Nous avons retrouvé une page isolée écrite au recto et au verso comme le manuscrit de 1845 à 1848 et contenant le premier début de ce livre, antérieur lui-même au livre III[1]. L’histoire de Fantine y est résumée très brièvement ; on n’y nomme pas Tholomyès, on n’y raconte pas l’abandon de la jeune femme, et on ne présente la mère qu’au moment où elle confie son enfant aux Thénardier.
Tel quel, il nous a semblé intéressant de reproduire ce fragment, et de faire le lecteur juge de l’évolution de la pensée de Victor Hugo[2].
En marge du feuillet séparé, une note d’une écriture plus récente :
Voici le moment de revoir Montfermeil et d’en reparler avec quelques détails, ainsi que des Thénardier dont l’esquisse veut être continuée.