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Je te dis qu’il travaille et travaille toujours,
Et que, rien qu’en vidant son verre dès l’aurore,
Et. qu’en le remplissant pour le vider. encore,
En riant, en chantant, en narguant tout devoir,
En se laissant rouler sous la table le soir,
Aidé sans le savoir par le dèstin qu’il raille,
Il construit, sans marteau, sans clous et sans tenaille,
Par un travail certain, infaillible et fatal,
Le brancard qui le doit porter à l’hôpital !

CIII Le sort s’est acharné sur cette créature