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NOTES EXPLICATIVES. 391

LIV, A FORCE DE rÊvIEK ET DE VOIR DANS LA PLAINE. . . Les trois derniers vers, dont nous donnons les variantes page 437, ont été, d’après l’écriture, modifiés vers 1862.

LV. LES PÉRIPÉTIES DE L’IDYLLE ^. Beaucoup de remaniements et d’ajoutés. Trois versions pour la fin ; voici le premier enchaînement :

altière.

Et tu jettes aux vents ta bette voix sonore. Je zieHx de l’ombre j toij tu veux de la lumière. Je voulais de la nuit, toi, tu veux de F aurore. Je voulais des baisers, toi, tu veux des chansons. Soit. J’obéis. Tu dis : Paix, monsieur finissons ! Mais Je n’obéis plus. Je me livre au pillage, Sans me troubler d’un souffle errant dans le feuillage, Et sans m’ inquiéter si ï écart du jîchu Fait dans l’ombre loucher le faune au pied fourchu. Tant pis. Tant mieux. Uivons, sois déesse l Sois Grâce l La seconde version , rayée également , se lit au bas du même feuillet : , Le ciel, en même temps que la bouche, s’approche. L’attendrissement gagne et pénètre la roche, le ravin

Le granit, la forêt, les sombres lacs dormants, La montagne, les prés, les bois, quand deux amants Sont là, perdus, mêlés, comme au printemps les roses, Dans le céleBe oubli des hommes et des choses. Mais jamais les baisers ne sont bien assoupis. S’éveiller, c’eB leur droit. Tu te fâches ? Tant pk ! Non ! non ! je brave tout ! je me livre au piUage ! Suivent les trois derniers vers tels qu’ils sont publiés. Sur une dernière page cette version est recopiée, augmentée de douze vers. LVIII. NOUS ETIONS, ELLE ET MOI, DANS CET AVRIL CHARMANT. . . En marge du manuscrit est collée l’enveloppe qui renfermait autrefois cette pièce, et sur laquelle Paul Meurice a écrit : Autographe Prévoff. 2^ vers autographes inédits de TJ. H. (’) Reliquat.