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Dieu vous doit ce bonheur!, car dans notre nuit noire,
Ces êtres si charmants nous consolent parfois!
Car vous vous détournez du bruit de votre gloire
Pour écouter, pensif, l'heureux bruit de leur voix!
Aimé dans vos foyers, admiré de la foule,
Esprit profond, lutteur aux discours triomphants,
Passant du juste au vrai, votre destin s'écoule
Entre les grands travaux et les petits enfants!
Oh! quand de noirs soucis vos heures sont ternies,
Regardez! regardez cet avenir si doux,
Ces trois fronts rayonnants, ces trois aubes bénies
Qui se lèvent dans l'ombre, ô père, autour de vous!

24 septembre 1844.

VII Vous êtes bien des fois venus