Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome X.djvu/469

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
455
VARIANTES ET VERS INÉDITS

VI. Près d’Avranches.
(Autre titre : égypte et océan.)


Page 243.

Hélas ! dans ces déserts, qu’emplit un
Hélas ! dans ces déserts, qu’emplit d’un souffle immense
Où Dieu semble être seul dans sa triste puissance,
Dieu, seul dans sa colère et seul dans sa clémence…

VII. Chanson.


Page 244.

C’est une femme nue, au bord d’un lit soyeux,
C’est une douce fille à l’âge radieux…

XI. Dieu ne frappe qu’en haut, infimes que nous sommes…


Page 249.

Ces purs prédestinés,
Les hommes glorieux, les sages, les héros,
Sont tous sur le radeau de la gloire qui sombre.
Sont tous contemporains de l’adversité sombre.

XII. Nuits d’hiver.

Page 252.

De tous les biens qu’un jour fane
Et que remporte l’éclair
Et dont rit le sage amer…

Dans la Ve division, une strophe, sans doute oubliée par le copiste, est écrite en marge :

À l’église, avec un cierge,
Je la suivais triomphant.
Quelquefois son pied de vierge
Mettait mon soulier d’enfant.

XV. Androclès.


Page 263.

Et, sombre tête d’éclairs pleine,
Et levant sa prunelle pleine
Il a levé son fier sourcil,
Du reflet lointain de Saint-Cloud,
Il m’a dit : Je suis Sainte-Hélène,
Je suis Goritz, je suis l’exil.
Il m’a dit : Je suis Holyrood.


Page 265.

Mais, dans la cendre où je me traîne,
Mais, au lieu d’angoisse et de peine

XIX. Sur la falaise.


Page 271.

L’un dit : — Quand mai va renaître,
L’un dit : — En août, j’espère,