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LE MANUSCRIT.

Variante de la même scène :

LE MARQUIS, au duc de Créqui.

Zabeth a rudoyé ta croix de Saint-Louis.

LE DUC DE CRÉQUI.

Mes yeux de sa beauté n’étant plus éblouis
Je m’en moque.

Cette variante dans l’admonestation de Gallus aux jeunes seigneurs :

LE DUC GALLUS.

Faites-lui la cour, soit. Qu’on roucoule et soupire
Nous sommes bons amis. Je ne trouve à redire
J’approuve tout, pourtant ne rions point.
J’approuve tout, sinon les sourires.
Je ne vois rien, sinon trop de gaîté. Mylords,
Qu’à de certains clins d’yeux railleurs. Messieurs, mylords…


SCÈNE IV. — Le duc Gallus, Zabeth.

Au début, quelques tâtonnements amenant cette variante :

LE DUC GALLUS.

J’ai pour mettre en ce parc, dans ce bois, n’importe où,
Commandé deux ou trois déesses à Coustou.

Au verso du feuillet 276, quelques vers de l’Épée[1].

Dans la définition faite par Gallus de l’existence de la femme, de grands remaniements à partir de ce vers :

Et quant au séraphin, il s’appelle Grétry.

(Voir p. 218.)

Tout ce feuillet [277] est rempli, marge comprise, et presque entièrement biffé. Nous y glanerons quelques variantes à l’encre et au crayon :

ZABETH.

Duc, je veux être franche avec vous.
Duc, je veux vous parler nettement.
Je vous dois un aveu, prince.

LE DUC GALLUS.

Je vous dois un aveu, prince. J’y tiens peu.
Je vous dois un aveu, prince. Peste ! un aveu !

  1. Théâtre en liberté.