Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome X.djvu/180

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

HAROU.

Il est neuf heures.

LISON, par la fenêtre.

Il est neuf heures. Ah ! c’est vous.

HAROU.

Il est neuf heures. Ah ! c’est vous. Oui, ma future.

LISON.

C’est bon.

Elle jette un fichu sur ses épaules nues, et elle ouvre la porte.
Harou entre.
HAROU.

C’est bon. Vous n’êtes pas encor prête ?

LISON.

C’est bon. Vous n’êtes pas encor prête ? Pardi !

HAROU.

Mais monsieur le curé nous attend à midi.

LISON.

Bien.

HAROU.

Bien. L’autel est paré. C’est comme aux grandes fêtes.

LISON.

Bon.

HAROU.

Bon. De cette cabane isolée où vous êtes,
Jusqu’à l’église…

LISON.

Jusqu’à l’église… Eh bien ?

HAROU.

Jusqu’à l’église… Eh bien ? C’est encor loin. Allons,
Vite. Habillez-vous.