Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome II.djvu/637

Cette page n’a pas encore été corrigée



Soyons deux ! — Tout nous convie
À nous aimer jusqu’au soir.
N’ayons à deux qu’une vie !
N’ayons à deux qu’un espoir !

Dans ce monde de mensonges,
Moi, j’aimerai mes douleurs,
Si mes rêves sont tes songes,
Si mes larmes sont tes pleurs !

20 mai 1838.