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sième division, au contraire, n’occupe qu’une mince feuille de papier à lettre ; nous ne possédons pas la ivee siècle division complète de cette pièce ; un blanc est ménagé dans le brouillon que nous avons sous les yeux, pour y recevoir les cinquième, sixième et septième vers de la seconde strophe ; au dos de ce brouillon, une scène comique ébauchée :

SCÈNE IV.

PARRHASIO.

L’ogre est en bas.

MANÈS.

L’ogre est en bas.Hé bien, qu’il attende !

SCÈNE V.

L’OGRE, seul dans la rue.

(Il mange un enfant pour se désennuyer.)

Hum ! comme ils me font croquer le marmot !




Au-dessous de cette ébauche, une note prise dans Mathieu :

Mathias Corvin, roi de Hongrie, et Georges de Poguebrac, roi de Bohême, se font la guerre dix ans pour leurs religions, enfin ils conviennent, pour en finir, que leurs bouffons se battraient en duel à coups de poing et que celui dont le bouffon rosserait l’autre aurait la vraie et meilleure religion.

(Voir Mathieu, Liv. XI.)

En outre, sur la copie de cette division [feuillet 133], nous relevons des variantes. (Voir p. 143.) Nous avons retrouvé la cinquième division, parmi les papiers inédits, écrite au dos d’un faire-part de mariage, daté de juillet 1828; les deux strophes publiées sont entourées et largement barrées, système adopté et assez régulièrement suivi par Victor Hugo pour indiquer que les passages ainsi rayés ont été employés; pèle-mêle des vers jetés, des remarques; ces deux lignes :

Je m’appelle Lucas, — à la noce de madame Masson, c’est moi qui étais en lunette.




Deux vers :

Et l’on creuse en nos champs funèbres
Plus de fosses que de sillons.




Au verso, encore des vers : <poem style="margin-left:12em"> Près de toi, fée ou femme, Vivre mes jours entiers, Mon âme dans ton âme,