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LE MANUSCRIT des ORIENTALES. Ce manuscrit est moins incomplet que celui des Odes et Ballades : quand il fut déposé, en 1892, à la Bibliothèque nationale, de la première poésie, Le Feu du Ciel, on n’avait relié que la huitième division, un seul feuillet ; nous avons pu retrouver dix divisions, pourtant cette pièce n’est pas encore complète. Il y a malheureusement plus d’un exemple de ce genre dans les œuvres de jeunesse. Le manuscrit, augmente de tous les fragments et poésies que nous avons pu retrouver dans les papiers de Victor Hugo, se compose à l’heure actuelle de trente-quatre poésies complètes ; ce sont : Canaris ; — Navarin ; — Cri de guerre du Mufti ; — La douleur du pacha ; — Chanson de pirates ; — La captive ; — Clair de lune ; — Le voile ; — La sultane favorite ; — Le derviche ; — Le Château-fort ; — Marche turque ; — La bataille perdue ; — Le ravin ; — L’enfant ; — Attente ; Lazzara ; Vœu ; La ville prise ; Les adieux de l'hôtesse arabe ; - Malédiction ; — Les tronçons du serpent ; — Nourmahal-la-rousse ; — Les Djinns ; — Sultan Achmet ; — Romance mauresque ; — Grenade ; — Les bleuets ; — Rêverie ; — Extase ; — Le poète au calife ; — Bounaberdi ; — Lui ; — Novembre. Sans compter les feuillets non retrouvés du Feu du ciel, il manque donc encore six poésies, la plupart importantes : Les Têtes du sérail ; — Enthousiasme ; — Sara la baigneuse ; — Fantômes ; — Mazeppa ; — Le Danube en colère. La plupart des pièces ne portent pas d’épigraphes, elles ont été ajoutées sur les épreuves ; toujours à la fin, la date et le nombre des vers ; les poésies écrites sur un format de papier à lettres ont été, en général, collées sur papier de fil dont le milieu a été découpé en fenêtre, pour laisser libre le verso. Les notes, à part celles fournies par Ernest Fouinet, sont, ainsi que la table, de l’écriture de Victor Hugo. Le poète a utilisé beaucoup de convocations, lettres d’affaires, faire-part, de là une diversité de papier et de format.

I. NOTES EXPLICATIVES. Deux pages répétant le titre des Orientales. Le second porte en tête trois épigraphes ; l’une, placée en tête de la poésie intitulée : Novembre, les deux autres extraites du même auteur : Que ferai-je donc ? Je puis composer un livre intitule Jardin de roses, sur les feuilles duquel le vent d’automne n’étendra pas la main, et dont le printemps gracieux ne deviendra jamais sous la marche du tems un hiver stérile. Sadi. Gulistan.