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Luit, vivante émeraude,
Sous les brins d’herbe verts.

Smyrne est une princesse
Avec son beau chapel ;
L’heureux printemps sans cesse
Répond à son appel,
Et, comme un riant groupe
De fleurs dans une coupe,
Dans ses mers se découpe
Plus d’un frais archipel.

J’aime ces tours vermeilles,
Ces drapeaux triomphants,
Ces maisons d’or, pareilles
À des jouets d’enfants ;
J’aime, pour mes pensées
Plus mollement bercées,
Ces tentes balancées
Au dos des éléphants.

Dans ce palais de fées,
Mon cœur, plein de concerts,
Croit, aux voix étouffées
Qui viennent des déserts,
Entendre les génies
Mêler les harmonies
Des chansons infinies
Qu’ils chantent dans les airs.

J’aime de ces contrées
Les doux parfums brûlants,
Sur les vitres dorées
Les feuillages tremblants,
L’eau que la source épanche
Sous le palmier qui penche,